Le PS veut faire payer les primes à la classe moyenne, celle qui se lève le matin pour gagner sa vie

Au lieu de freiner les coûts dans le domaine de la santé, le PS s’attaque une nouvelle fois aux salaires. Quiconque disposant d’un revenu imposable de plus de 70'000 francs devrait désormais financer les primes d’assurance-maladie d’autres personnes. Le PLR combat fermement cette idée absurde émanant du Parti socialiste.

Quelques mois seulement après le rejet clair en votation de l’initiative sur les primes, le PS passe à la vitesse supérieure pour mettre en œuvre ses plans de redistribution. Sous couvert de prétendues « réductions de primes », les personnes à revenus moyens et élevés devront payer plus. En effet, celles et ceux qui gagnent plus de 70'000 francs imposables devraient passer à la caisse, tandis que les autres bénéficieraient de réductions de primes. De plus, les personnes mineures seraient exemptées de primes.

« Nous », les gentils, contre les méchants « riches » - telle est la devise du PS et des Jeunes Socialistes. Une fois de plus, la gauche tente de semer la discorde dans notre société en tentant d’acheter des voix avec l’argent des autres.

Redistribuer au détriment de la classe moyenne

Pour que son projet puisse aboutir, le PS dresse un tableau déformé de la réalité, en prétendant que le système actuel est antisocial. Pourtant, chaque année, des milliards de francs sont versés sous forme de réductions de primes, dans le but de soulager le quart le plus modeste de la population. Cette méthode ciblée ne semble pas suffire au Parti Socialiste, qui veut à tout prix étendre la redistribution en se basant sur les salaires.

Il convient également de rappeler que la classe moyenne participe déjà lourdement aux coûts de la santé par les impôts, tant via le subventionnement des primes ou par la participation aux frais de la part des cantons.

« Tout le monde profitera de cette politique de l’arrosoir », affirme le PS. Mais ce qui peut sembler social est en réalité tout le contraire. En effet, cette politique fera peser une charge sur les familles, tout en réduisant les primes de ceux qui n’en ont pas besoin. Cela aura pour conséquence de subventionner le retraité fortuné ou l’héritier milliardaire ne travaillant pas et ne percevant aucun revenu, au détriment d’un père de famille de la classe moyenne.

Le PS est responsable de l’augmentation des coûts

Alors que le Parti Socialiste est celui que se plaint le plus de l’augmentation des primes d’assurance-maladie, c’est bien lui qui contribue de manière significative à la hausse des coûts de la santé. Lors que le PLR souhaite supprimer les traitements inefficaces du catalogue des prestations, le PS s’y oppose. Lorsque le PLR souhaite lutter contre les abus manifestes, par exemple dans le cas de personnes venant en Suisse uniquement pour bénéficier de prestations médicales, le PS s’y oppose également.

Depuis des années, le Département de la santé est en mains socialistes, et les coûts augmentent sans cesse, sans réforme efficace ni gains d’efficacité. On préfère laisser les dépenses exploser pour ensuite lancer des initiatives populistes visant à favoriser la redistribution.

Le PLR s’était déjà opposé avec succès à la dernière initiative socialiste visant à redistribuer les primes. Moins d’un an et demi plus tard, les Socialistes reviennent à la charge. Le PLR est prêt pour cette nouvelle bataille.

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