La Suisse se trouve à la croisée des chemins. Les guerres, les crises et une situation géopolitique incertaine obligent la Suisse à décider quelles tâches l'Etat doit encore assumer. Certains partis politiques promettent monts et merveilles à la population sans jamais dire qui paiera la facture.
S’engager pour les emplois
Les déléguées et les délégués ont adopté ce jour un programme économique en 9 points pour renforcer l’emploi et garantir la compétitivité et l’attractivité économique de la Suisse. Ce n'est qu'ainsi que nous pourrons continuer à avoir un pays prospère et un filet social pérenne qui protège les plus faibles.
L’Assemblée des délégués, soit l’organe suprême du PLR.Les Libéraux-Radicaux Suisse, a massivement adopté ces neuf revendications par 261 OUI, 0 NON, et 3 abstentions :
- Pas de nouveaux impôts
- Une aide sociale pour celles et ceux qui en ont vraiment besoin
- Le libre-échange, garant de nos emplois et de notre prospérité
- Garantir la cohésion intergénérationnelle
- Freiner la croissance continue des dépenses fédérales
- Geler l’embauche de fonctionnaires fédéraux
- Protéger les avoirs de prévoyance
- Permettre l'accès à la propriété pour la classe moyenne
- Un filet social pour les plus faibles
A l’échelon communal, cantonal et fédéral : le PLR s’engagera de toutes ses forces pour ces revendications et pour toutes celles et ceux qui se lèvent tôt. Ce n’est ainsi que nous garantirons des places de travail et des finances publiques saines.
Carton rouge aux Jeunes socialistes
C’est à l’unanimité que les déléguées et délégués ont rejeté la dangereuse initiative des Jeunes socialistes (JS) réclamant l'introduction d'un impôt fédéral sur les successions. Le PS et la JS s'acharnent sur les entreprises familiales prospères pour renflouer les caisses de l'État, mais gare à l’autogoal. Si ce texte socialiste était accepté, le Conseil fédéral estime que les pertes fiscales annuelles pourraient atteindre 3,7 milliards de francs. De plus, des centaines de milliers de places de travail seraient menacées. Enfin, la classe moyenne serait doublement pénalisée, avec des pertes d'emplois et des impôts plus élevés.
Le projet de loi visant à supprimer la valeur locative a été accepté par 214 OUI, 66 NON et 22 abstentions. En Suisse, les personnes qui vivent dans leur propre logement sont pénalisées fiscalement, ce qui est foncièrement injuste. L'Assemblée des délégués s'est déroulée en présence de la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter, du ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis et de l'ancien Conseiller fédéral Kaspar Villiger qui ont enthousiasmé les participants avec leurs discours sur les perspectives et les défis actuels de la Suisse.